Dans le Nice Matin du 6 Janvier 2021..Ils ont dit…
Propos du maire de Mougins lus dans le journal : « Il ne s’agit pas de basculer totalement de la VPT17 actuelle à celle-ci ». Pour lui, point d’opposition des territoires, mais « une répartition des charges »
Traduction : les communes déjà impactées le seront toujours, mais on veut aussi en refiler aux voisins…
Question : pourquoi ne pas envisager de réduire les rotations, et en envoyer sur Nice ? On doit s’adapter au marché juteux des jets privés?
Concernant la hauteur d’approche : « A Grasse, ils passeraient à 3000 pieds (915 m) et non à 2000 (610 m) comme c’est le cas à Pibonson, notamment l’impact sonore, avec un tel écart est bien différent. »
Erratum : Cette trajectoire à 3000 pieds concerne la partie des Adrets jusque Peymeinade où une descente est amorcée. Les altitudes indiquées sont bien par rapport à la mer, il semblerait qu’il ait omis que nous sommes en altitude. Donc à Grasse, les jets privés passeront entre 365 et 500 m au-dessus des têtes… et donc autour de 300 m à Pégomas.
Pour lui, donc, ce sont les méthodes de la DGAC qui ne sont « pas très élégantes, avec une présentation à l’emporte-pièce »
Attention : La DGAC ne fait que répondre à une commande du ministère des transports mis sous pression par les élus du littoral (Cannes, Le Cannet, Mougins, Mandelieu, Theoule). La DGAC n’est qu’un exécutant. Leur carte du survol d’essai sur le site de la DGAC est nette et précise. Ce sont quand même des professionnels..
Propos de Madame la sous-préfète : Celle-ci s’inscrit dans une volonté de « réduire l’impact des nuisances générées »
Traduction : alors on en refile un peu partout..
Souci : ça va augmenter le nombre de mécontents, mais aussi diffuser sur un plus large territoire des particules fines et surtout du bruit insupportable sur de nouveau territoire.
Question : pourquoi ne pas envisager de réduire les rotations, décourager le voyage en jets privés Développement durable ou pas ? Accords de Paris ? Quid?
Pour elle, « ce qui est vraiment important, c’est l’étude d’impact à venir. C’est elle qui, sur le terrain dira si c’est faisable ou pas. »
Traduction : La DGAC étudie la faisabilité pour les pilotes d’effectuer en sécurité pour eux ce trajet…
Question : uniquement la faisabilité pour les pilotes ? Quid de l’étude d’impact environnementale ?
« Il faut trouver un équilibre entre économie et cadre de vie »
Nous avons choisi notre cadre de vie : être loin des grosses agglomérations, se farcir des bouchons le matin et le soir pour aller au travail..dans le but de vivre au calme. Cette économie ne nous concerne pas. Nous n’en voyons même pas les retombées.
Quant à l’ADNA : « Pour les compagnies, c’est la trajectoire d’avenir »
Merci pour cette confirmation….
Nice Matin 6 janvier – interview sous prefête et quelques maires